Dbloc notes

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Sanseverino

Première partie qui se termine, quelques gouttes pour nous faire peur, les roadies débâchent le matos 8 pupitres orange ou jaunes déco façon « bienvenue dans la casse à base d’enjoliveurs , bouts de pare choc hayon de 4L et calandre de mercédès pour faire classe, des micros un peu partout, ça fait une douzaine de musiciens à venir…
Le big Band pour moi c’est Duke Ellington et Lionel Hampton et pour ce que je connais de Sanseverino, plutôt le jazz manouche à la Django, j’ai hâte d’assister au mariage. L’équipage arrive Sanseverino, vêtu d’une chemise noire à flamme de l’enfer qui collerait impecc avec une R21 au grand concours de tuning sur le parking d’un hyper de la banlieue de Tourcoing, fait les présentations au fur et à mesure, les musiciens font un petit solo pour dire bonjour [img]http://img507.imageshack.us/img507/6669/p1060379ad9.jpget [/img]ça démarre avec « vous n’aurez pas ma fleur » de François Béranger (il aurait du le dire mes voisines sont persuadées que c’est un nouveau titre) , c’est marrant on est à moins de 200m de la salle où je l’ai vu pour la dernière fois, mr François, toujours actuel ou plus qu’il y a quelques temps.
La machine est partie, le mariage est en route, on va de l’un à l’autre avec des petits détours rock, bref de la musique vivante. Les chansons et les intermèdes sont raccourcis semble-t-il d’après un spécialiste à côté de moi, quelques plaisanteries un peu hot mais sans tomber dans le trop graveleux, il a du se modérer en raison du public assez familial, tant mieux.
On n’a pas vraiment de voir le temps passer car le grand orchestre swing avec une régularité de machine à vapeur 2 trombones, 2 trompettes, 4 Sax ça corne comme un paquebot arrivant au port.


Une reprise d’une chanson de Ferré que j’adore l’étrangère. Un rappel avec un retour de Sanseverino qui revient avec une robe à paillette bleu nuit piquée à la garde robe de Dalida ou Line Renaud, un départ nous laissant voir une face de sont talent rappelant de très loin Mireille Darc dans la grande sauterelle, retour costard noir et jeux divers entre l’orchestre et le public, et là fautle faire parce que le concert a lieu dans un théatre de verdure et du public il y en a vraiment une foule énorme debout ou sur les gradins, on ira même jusqu’à une reprise de Duke Ellington et de son Take the A train, scaté avec » va prendre ce putain de train » ; les cuivres ronflent Sanseverino s’éclate le public aussi.
Fin du concert et feu d’artifice. Donc je regarde pour savoir quand ce déjanté du swing repasse dans mon coin ou à a portée pour en reprendre une dose.


24/06/2007
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