Dbloc notes

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Michel Jonasz Thé ou café du 30 novembre 2008 et un article de Marianne, (faudra que je récupère le scan)

Il m'est arrivé de penser que Catherine Ceylac était injustement mise à l'écart sur France 2, peut être à cause de son compagnon Sérillon. Depuis une émission "anniversaire" de thé ou café où elle avait pu animer toute la soirée, j'ai du constater que si les fiches sont bien faites et bien préparées, il manquait généralement d'un peu d'originalité dans les questions toujours la même trame : "et vous avez fait ceci et vous avez chanté cela, et voili et voilà", une façon gentille de distiller un ennui qui semblait gagner tous les participants à ce plateau, dont Jonasz était, des enchaînements à la Danièle Gilbert, comme quoi les nunuches se trouvent aussi bien à gauche qu'à droite. A se demander parfois si les interviewers vont voir les gens qu'ils questionnent ou si leur boulot c'est juste de relire les fiches et de poser des questions sur les trucs passés. Donc perso, je m'ennuie ferme, parce qu'avec le gars Jonasz on se connait depuis un moment, donc son enfance ça fait un moment qu'il me la chante et qu'on lui a fait raconter, il a bien fait de ne pas s'inventer de souvenirs parce qu'en vieillissant la mémoire qui flanche ça joue des tours.

 Je résume les infos de cette heure de thé ou café (il aurait fallu le faire plus fort le café) : 

       -"le piano et le pianiste" est une chanson qui a eu du mal à trouver sa fin, et moi j'aurais bien aimé l'entendre en live avec Guillaume Poncelet à la trompette sur cette tournée ou avec Lionel Fortin au piano pour la tournée "où vont les rêves?", d'ailleurs pour "c'est ça le blues" qu'il donnera à la fin de l'interview, j'aurai rêvé d'un Guillaume Poncelet surgissant de derrière un panneau, paske je suis carrément accro à cette version.

       -la chanson "la famille" qu'il crée sur scène pour cette dernière tournée l'émeut énormément, moi aussi ça tombe bien, et encoreplus quand un membre de sa famille est dans la salle, ça je comprends, je suis content de l'entendre mais je crois que j'ai renoncé à emmener ma mère au concert car cela nous cueillerait sans doute un peu trop.

       -Fabien Martin prépare un nouveau disque, bien, restera plus qu'à le produire et à se produire sur scène et après plus de 2ans d'absence médiatique et scènique et un deuxième album n'ayant pas eu d'existence scènique en dehors d'un bataclan en demi teinte pour le remplissage, ça ne sera pas du mille feuilles de retrouver le quota horaire indispensable pour le statut d'intermittent.

       - Hervé Christiani a enregistré 2 ou 3 titres en duos pour un nouveau disque avec Michel, arrivera-t-il à se remettre de son succès d'"il est libre Max", il a pris un coup de vieux, il a toujours ses cheveux il en est content (moi pareil) et même qu'il leur fait un joli régécolor pour qu'on croit qu'il est toujours un jeune premier, c'est pas malin, ça se voit vachement avec les éclairages télé (y a qu'à regarder Souchon il est partout en ce moment, selon les éclairages on dirait "poil de carotte" a grandi) et pis ma mère elle dit que ça les fragilisent et qu'ils tombent encore plus et deviennent cassants.

 

Bon l'essentiel pour moi c'était ce qui suit, un retour sur les bancs de l'école avec ses sales blouses... ah la nostalgie 

 

 

 

Paru la semaine dernière dans Marianne un article sur Jonasz

Michel Jonasz revient à l'essentiel



 

Jonasz est de retour, et nous avons retrouvé un Michel qui est revenu à l'essentiel. Une batterie, un piano, une basse et cette voix unique, envoûtante, qui entame sa mélopée sur le temps qui passe et les gens du passé. Dans Où vont les rêves ? règne une ambiance de fin de nuit dans une boîte de jazz où le chanteur fatigué égrène quelques airs pour des âmes en déroute. La mélancolie a toujours traîné près du piano de ce chanteur d'origine hongroise. Son âme est tsigane, bohème, et son inspiration vient du jazz. Mais il n'y a pas encore si longtemps, il chantait le retour à la source, la métempsycose, la grandeur de l'univers. Cette fois, c'est un retour aux sources qu'il nous fait partager. Il chante des petits moments simples. Les amours qui s'étiolent et la vie qui se fane. La jeunesse qui n'est plus qu'un refrain, les souvenirs qui deviennent sépia. Il revendique même avec un brin d'ironie la tonalité très mélancolique de son album: « J'ai le goût du mélo/ L'aime à la folie/ Quand elle coule à flots./La mélancolie [...]/ Du chanteur mélo/ j'ai la panoplie.» Le chanteur a le blues et nous transmet son rythme. Où vont les rêves ? martèle Jonasz. Toujours du même côté: du côté de l'enfance. Et c'est touchant
 
Article sympathique même si l'auteur a l'air de croire qu'"où vont les rêves" dont 7 chansons sont au programme de ce tour est l'album de la tournée... c'est bizarre parfois on dirait que certains n'ont pas vu Jonasz depuis l'année 2000 et l'album "pôle Ouest", "où vont les rêves?" plutôt ignoré alors qu'il y avait un pari de simplicité déjà, puis le 14 ème album qui comportait pourtant des titres qui tenaient la route (comme le dîner, une bouffée d'air pur, celui qui t'aimait c'était moi, y a toujours quelqu'un qui pleure et d'autres pour chatouiller l'oreille commele tchatcha ou Barcelone) et mis en valeur par une tournée quipétait le feu. Personnellement, je leur pardonne d'avoir oublié chanson française même si la fin de tournée était plus à mon goût que le début, j'ai été enchanté des bancs publics lors de récents concerts mais surtout parce que la version tenait bien la route et qu'il y avait plein de Jonasz avant et après.
 
 
pour faire plaisir aux fans de canards pas enchainés
 
 


30/11/2008
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