Bratsch plein du monde
Bratsch la nuit des musiciens
Franchement se programmer un concert à Paris un jeudi soir alors qu'on ne pourra quitter l'agglomération rouennaise et ses travaux avant 17 heures c'est un peu kamikaze, si le concert se trouve au Trianon cela signifie affronter le périphérique nord un soir, et la pluie en prime et le problème de parking, c'est limite crétin, mais je l'ai fait quand même ou pour ça. Donc me voilà arrivant à l'heure dans ce théatre du trianon, espèce de bonbonnière en velours rouge et dorures. Merci la réservation, 3 rang juste au milieu, belle vue sur la scène.
Le festival la nuit des musiciens, ils ont une belle affiche
et une belle affiche Bratsch, David Guerrier, Henry Texier.
Ce soir, je suis venu pour les retrouver avec des invités pas encore vus en live, Sansévérino, Debout sur le Zinc, au moins et retrouver des déjà vus comme Nourrith ou Balbino Medellin.
Entrée en scène, Bruno Girard Moustache, chapeau et violon, Dan Garibian rouflaquettes et guitare font leur entrée en scène, de vrais tête de gitans de cinéma, on les voit tout de suite au volant d'une grosse bagnole américaine et une grosse carlo verte derrière, suivis de Nano Peylet à la clarinette, Pierre Jacquet et pour finir le chéri de ces dames, François Castiello et son accordéon. Un pas pour rien, un mot pour rire, un entrechat une ritournelle et les rengaines éternelles pour oublier l'monde qui chavire, et c'est parti. Je les connais, je connais le répertoire, mais il y a toujours un truc à découvrir, et puis les invités, Nourrith qui chante en hébreu avec une voix tellement belle, elle reviendra d'ailleurs pour la berceuse « nié bouditié »… Balbino et son énergie de gitan de Paname, Sansévérino et on Taves Bartalo grand complicité avec les musiciens, et les Debouts sur le zinc que j'entendrais enfin avec une sono bien réglée et sans le public pogottant imbibé de bière qui squatte souvent ses premiers rangs, un régal en plus du mangeur de lune attendu, nous donnerons une « déclaration » toute en énergie et en sensibilité… la rue kétanou pour un "au bar est barré papa" qui déménage; un entracte qui aura vu le bar devenir lieu de concert pour les debout sur le zinc et voilà c'est fini on a fait le tour du monde, ou presque en musique, toute la salle debout en voudrait toujours plus, François Castiello balancera sa reprise de « Johnny tu n'est pas un ange », pêche d'enfer, et nous chantons tous ensemble, une vraie fête des musiciens grâce au langage international construit à partir de 7 méchantes petites notes…
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