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Planète Jonasz

 

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Apesanteur

Adieu la Terre
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 MP3 Karaoké
Je partirai par le sidéral
Adieu adieu la Terre
Je mettrai le cap sur les étoiles
Loin de ce monde où tout fait si mal

Adieu adieu adieu la Terre
Adieu la vie misère

Je partirai comme un météore
Adieu adieu la Terre
J'emporterai l'ombre de ton corps
Le négatif de notre décor

Adieu adieu la Terre
Adieu la vie colère

Je n'aurai pas de rétro-fusées
Adieu adieu la terre
Pour tout bagage un bouquet séché
Des arbres morts, des oiseaux tués

Adieu adieu la Terre
Adieu la vie poussière

Mais où j'irai, je le sais déjà
Adieu adieu la Terre
Dans un pays où tout revivra
La fleur et l'arbre et l'oiseau et toi

Qui pourra m'arrêter ?
Oui, je sais où je vais

Adieu la Terre
Adieu la vie misère
Adieu la vie colère
Adieu la vie poussière
{x2}

Adieu adieu adieu la Terre

 
La Terre et le père
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"J'ai peur de couver quelque chose.", disait la Terre
A l'archange du père éternel.
"On m'a mis les hommes sur le dos et ça m'démange.", disait la Terre.
"Pitié pour le p'tit personnel.
Dites au grand patron qu'y s'dérange. J'ai des misères.
J'ai peur de la sale migraine.
Je tourne encore mais je tourne à la catastrophe.", disait la Terre,
"Alors que tous les supérieurs s'ramenent."

Et les hommes chantaient :
"On a mangé des tonnes de viande,
Picolé des tonnes de tonneaux.
Combien d'orgasmes, on se l'demande, a-t-on atteint ?
Liz taylor is rich on veut l'être aussi.
On f'ra tout c'qui taut pour ça ici.
Combien de guerres brûlantes en tout a-t-on éteint ?"

"Qu'est-ce qui t'arrive petite ?", disait le père à la Terre.
"C'est un léger malaise, ma belle.
Tous ces brigands aveugles et sourds faiseurs d'histoires, princes et bergères,
Ce sont nos enfants, j'te rappelle.
Moi c'est les gambettes qui m'démangent.", disait le père.
"Dansons et oublie ta sale migraine."

La chance qu'on a d'valser comme ça à l'infini là dans les airs.
Allez ! Que toutes les planètes s'ramènent !

Et les hommes chantaient :
"On a mangé des tonnes de viande,
Picolé des tonnes de tonneaux.
Combien d'orgasmes, on se l'demande, a-t-on atteint ?
Liz taylor is rich on veut l'être aussi.
On f'ra tout c'qui faut pour ça ici.
Combien de guerres brûlantes en tout a-t-on éteint ?
Liz taylor is rich on veut l'être aussi.
On f'ra tout c'qui faut pour ça ici.
Combien de guerres brûlantes en tout a-t-on éteint ?"

 

 

 

Lune

 


Lune,
Tu peux m'allumer,
Tu peux essayer, au moins vas-y.
Tends-moi la perche,
Je serai à la hauteur.

Lune,
Le Soleil m'ennuie
Et j'attends la nuit.
Cruelle, j'ai peur. Reviendras-tu ?
Toute une journée sans nouvelles.

Lune,
Mes yeux, tous les soirs,
Sont remplacés par
Deux cercles blancs de lumière,
Le reflet d'un éclair de

Lune.
Laisse-moi t'embrasser,
Juste un seul baiser,
Une caresse du bout des doigts ou
Est-ce trop te demander là

Lune.
Tout c'qui nous sépare,
C'est cet espace noir.
Quatre cent mille kilomètres à peine.
J'en ai marre, la coupe est pleine.

Lune,
Peux-tu m'éclairer ?
Quelle syllabe chantée
Sort de ta bouche ? Est-ce un "Ah !"
Admiratif, ou un "Oh !" déçu ?
"Ce type qui perds ses tifs
Est d'une
Grande banalité.
J'peux plus l'supporter.",
Ou, au contraire, es-tu folle de moi
Comme je suis dingue de toi ?

Lune,
Cette blancheur fine,
Cette pâleur divine,
J'aime tout de toi,
Je connais tout de toi
Même si tu gardes

L'une
Des tes faces cachée.
Est-ce pour préserver
L'indispensable part de mystère
D'une beauté féminine ?

Lune,
Mes yeux, tous les soirs,
Sont remplacés par
Deux cercles blancs de lumière,
Le reflet d'un éclair de

Lune.
C'est pas pour la nuit,
C'est pour toute la vie.
Ne cherchons pas la bagatelle.
Nous l'aurons notre éternelle

Lune
De miel attendue.
Vite ! Je n'en peux plus.
Mon cœur est à feu et à sang.
J'peux plus passer de nuit sans
Lune.


des sentiers bleus de lavande
Jusque sous les pins des Landes
Où le vent m'a caressé,
J'ai cherché.

Le long de l'Hérault tranquille,
Dans les rues grises des grandes villes,
Sous la voûte céleste étoilée,
J'ai cherché.

Aux merveilleuses fins d'automne,
Quand la couleur des feuilles donne
Aux arbres leur merveilleuse clarté,
J'ai cherché.

Terre humide sous mes épaules,
A l'ombre des larmes d'un saule,
Sur l'herbe tendre, allongé,
J'ai cherché.

Les jours passés me reviennent,
Parfum d'une forêt vosgienne,
Rivière où j'allais pêcher,
J'ai cherché.

C'est ma sœur âme, ma frangine,
La neige, ô la neige divine
Chantait sous mes pas d'écolier.
J'ai cherché.

Hier enfant dans ma chambre
A l'aurore aux couleurs d'ambre,
Pressentant le grand mystère,
J'ai cherché.

Plus tard, aux premières conquêtes,
A l'heure des premiers baisers,
Si troublante qu'il ne m'en reste
Rien d'autre que le besoin d'aimer,
Quand tout le reste s'arrête,
J'ai cherché.

Où où est la source ?
C'est une étoile sous la mer,
C'est la Grande Ourse.
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Où est l'eau pure ?
Où, où trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumière,
D'nos âmes divisées
Une âme entière ?
Où est l'eau qui désaltère ?

Dans la guarrigue en Provence,
En Inde sous le ciel immense,
Au soleil de février,
J'ai cherché.

La nuit langoureuse lascive
Env'loppant toute âme qui vive
D'une éternelle infinité,
J'ai cherché.

La nuit, lumière indicible
Où l'on perçoit l'invisible,
Où se dévoile enfin
L'éternité.

Dans les rêves où tout arrive,
Où l'on peut voir l'autre rive
Et s'envoler de l'autre côté,
J'ai cherché.

Terre humide après l'averse,
Par les chemins de traverse,
Au cœur des vastes Cévennes,
En été.

Respirant aux heures propices
Le souffle des muses inspiratrices,
Dans mes chansons, sur la scène,
J'ai cherché.

Le berceau originel,
Le foyer universel,
Partout sur la Terre,
J'ai cherché.

Et c'est ma dernière conquête.
C'est mon ultime volonté.
Dans mon corps et dans ma tête,
Rien d'autre
Que le besoin d'aimer.
Dans l'infini bonheur d'être,
J'ai cherché.

Où, où est la source ?
C'est une étoile sous la mer,
C'est la Grande Ourse,
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Où est l'eau pure ?
Où, où trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumière,
D'nos âmes divisées
Une âme entière ?
Où est l'eau qui désaltère ?

C'est elle en moi, ce feu qui brûle.
C'est elle, ce besoin d'aimer.
Elle en moi qui coule et chaque cellule
Contient l'infinie liberté.
C'est elle en moi, ce feu qui brûle
C'est elle, ce besoin d'aimer
C'est elle en moi, ce feu qui brûle
C'est elle, ce besoin d'aimer.

 

Si si si le ciel

L'oiseau
L'écrit avec deux ailes,
Les musiciens avec des si,
Si... si le ciel
N'était pas si loin d'ici,
Si... si... si le ciel
Etait dans nos cœurs aussi

Et même en haut d'la tour Eiffel,
On se sent loin des galaxies.
Si... si le ciel
N'était pas si loin d'ici,
Si... si... si le ciel
Etait dans nos cœurs aussi.

J'ai quitté l'artificiel
Et je t'ai trouvée, Poussy.
Si... si le ciel
N'était pas si loin d'ici,
Si... si... si le ciel
Etait dans nos cœurs aussi.
Si... si... si le ciel,
Si... si... si le ciel...


Sur la lune

 

 

Sur la lune,
Un homme se promène avec un lévrier
Sur Vénus,
Un engin se pose un jour en Février

Février 3160
Et l'homme tout à coup sidéré
Déphasé, désorganisé
Entend dans son casque acoustique
Une chanson d' l'époque du spoutnik
Perdue sur une bande magnétique

C'est une petite chanson de rien
Je la connais, c'est la mienne
Je l'ai écrite ce matin
En attendant la fille que j'aime
Elle dit que nous c'est pour toujours
Je n' l'ai pas vue depuis deux jours
Elle dit qu'on va toujours s'aimer
Elle dit ça n' finira jamais

Je suis mort
Depuis très longtemps et vous aussi bien sur
Et pourtant
Si quelqu'un m'entend là-bas dans le futur

Février 3160
Je me demande ce qu'ils ressentent
Et si ça veut dire quelque chose
Là-bas dans l'espace et le temps
Une chanson qui dit que je t'aime
Et des mots pour que tu reviennes

C'est une petite chanson de rien
Où j'ai voulu te dire un jour
Que jamais le temps ne revient
Que la vie, c'est toujours trop court
Elle dit que nous c'est pour toujours
Et je t'attend depuis deux jours
Elle dit qu'on va toujours s'aimer
Elle dit ça n' finira jamais

Sur la lune,
Un homme se promène avec un lévrier
Sur Vénus,
Un engin se pose un jour en Février

C'est une petite chanson de rien
Je la connais, c'est la mienne
Je l'ai écrite ce matin
En attendant la fille que j'aime
Elle dit que nous c'est pour toujours
Je n' l'ai pas vue depuis deux jours
Elle dit ...

 

 

 

Unis vers l'uni


On s'ballade dans l'atmosphère sur une sphère
Une bille une boule un ballon qui tourne en rond
Passant des nuits si sombres à la lumière
Nous voilà ensemble
Unis vers l'uni
Unis vers l uni
Unis vers l uni
Unis vers l'uni, unis vers l'uni

Sur ce minuscule grain d'poussière
Sur cet atome cet électron
Sur cette particule élémentaire
Nous voilà ensemble
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni, unis vers l'uni

Temporairement locataires sur la terre
Emergeant des fonds les plus profonds
Attentlon à ne pas manquer la nécessaire

Vérité de la transformation
Vérité de la transformation

On s'ballade dans l'atmosphère sur une sphère
Une belle voyageuse un vagabond
Cellule lancée à travers les airs
Nous voilà enhemble
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni
Unis vers l'uni, unis vers l'uni, unis vers l'uni
Unis vers l'uni

V'la l'soleil qui s'lève
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Paroles et Musique: Michel Jonasz   1981


V'la l'soleil qui s'lève en plein milieu d'la nuit
Pour aller boire un verre de lait.
Le p'tit môme regarde son papa qui grandit.
On r'connaît plus c'qu'on connaissait.

La lumière du jour fait que tout s'obscurcit.
L'espoir s'accroche au piquet d'grève.
Une photo d'Saturne donne le mal du pays.
Le Gai-luron d'Gotlib s'énerve.

Dans l'équipe de France de foot viv'ment qu'y r'viennent.
Avec eux ce s'rait parfait.
Raymond Kopa Mimoun Piantoni Fontaine.
Ça m'plaît plus comme ça m'plaisait.

V'la la vie qui passe le plus clair de son temps
A compter les minutes qui filent.
Une balle perdue pleure "Où elle est ma maman ?".
La solitude est difficile.

Voilà neige et pluie qui remontent vers le ciel.
Voilà les fusées qui tombent.
L'âge d'or nous arrive et devient si réel
Qu'elle pousse l'utopie dans la tombe.

Quand il manque de tout un être est dépeuplé.
Allons enfants vous v'la partis
Vers les sillons sanglants que vos pères ont creusés
Pas triste pas triste patrie.

V'là du pain complet même plus un strapontin.
Le blé attaque son chant d'adieu.
Si tous les gars du monde savaient taper des mains,
Y s'tap'raient plus avec entre eux.

V'là l'orage qui s'prépare à partir en week-end.
Faut bien profiter des beaux jours.
Vers le Mont-Saint-Michel où un ch'val se promène,
Où la marée galope toujours.

V'là qu'les soldats du monde font d'la méditation,
Les cim'tières manquent de clientèle.
Dites à Eddy Mitchell et à Souchon
Qu'les feuilles de 18 joints se ramassent à l'appel.

V'là passe-moi l'éponge et v'là du slow les v'la.
Tous les deux dans un bateau.
J'fais savoir à ma banque que pour mon découvert
Je viendrai les voir dimanche.

V'là ma moumoune qui chante mon p'tit poucet qui crie
Et les mauvaises nouvelles du soir
Et nous v'là tous ensemble et on pleure et on rit
Et l'soleil se lève de plus en plus tard.

V'là ma moumoune qui chante mon p'tit poucet qui crie
Et les mauvaises nouvelles du soir
Et nous v'là tous ensemble et on pleure et on rit
Et l'soleil se lève de plus en plus tard.



 

Un jour,
Je ferai pleurer les nuages qui passent
La tour qui monte à Montparnasse
Les HLM
Un jour,
Les coeurs de pierre, les coeurs de glace
Auront des larmes et des grimaces
Devant ma peine

Un jour,
Parce que y a rien qui dure toujours
Y a rien qui soit toujours pareil
Même le soleil
Le soleil,
Se refroidit de jour en jour
Juste un peu moins vite que l'amour
Que les vieux, les vieilles

Et déjà,
Tu m'aimes la nuit et plus le jour
Ch'uis pas aveugle, ch'uis pas sourd
Tu vas partir comme une abeille
Parce que y a rien qui dure toujours
Y a rien qui soit toujours pareil

Un jour,
Le dernier point, la dernière page
Une caisse comme une boite à fromage
Un HLM
Un jour,
Je sais que les anges dans les nuages
M'attendent pour faire la pluie, l'orage
Avec ma peine

Un jour,
Parce que y a rien qui dure toujours
Y a rien qui soit toujours pareil
Même le soleil
Le soleil,
Se refroidit de jour en jour
Juste un peu moins vite que l'amour
Que les vieux, les vieilles

Et déjà,
Tu m'aimes la nuit et plus le jour
Ch'uis pas aveugle, ch'uis pas sourd
Tu vas partir comme une abeille
Parce que y a rien qui dure toujours
Y a rien qui soit toujours pareil
Rien qui dure toujours...
Rien qui soit pareil...
AD LIB





09/06/2008
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