Dbloc notes

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les blérots de Ravel

Les Blérots de RAVEL, Musiqueyras 2007

Echaudé par des expériences précédentes, j'ai convaincu ceux qui devaient m'accompagner de venir de bonne heure, de très bonne heure même (presque 2 heures avant) pour se planter au premier rang afin de ne pas avoir au premier plan les pogotteurs porteurs de bière et les compagnes toutes aussi imbibées. Donc premier rang, côté jardin, c'est là qu'il s'en passe le plus et que je pourrais suivre au plus près les évolutions de l'accordéoniste qui m'avait bluffée les premières fois.  

Les Blérots de Ravel, à ne pas confondre avec les Blaireaux tout court, c'est 2 filles 6 garçons et une bonne quinzaine d'instruments, violons violoncelle, contrebasse, guitares, clarinette, saxos divers, sous bosse cuivre, jusqu'au piano d'enfant, une authentique Michelsonne des années 60, celui qu'on entend dans les girafes, le même que celui avec lequel ma chère sœur me cassa les oreilles.

            Quel spectacle, quelle énergie, avec une meilleurs maîtrise du public que dans les expériences précédentes,  même si un lancer de serviette embarquant le pied de micro a failli priver Fred le chanteur d'une de ses dents,  les chansons calmes n'étant pas perturbées par les beuglards (à moins qu'il n'aient été derrière) un public plutôt familial découvrant pour la plupart ce groupe, s'est bien laissé embarqué et le mélange a produit une ambiance de folie à laquelle les Blérots n'ont pas été insensibles en se surpassant. J'ai trouvé la mise en scène mieux équilibrée entre énergie et temps calme s où les paroles prennent le pas sur le rythme, les musiciens sont toujours assez exceptionnels dans leur maîtrise de différents instruments et dans leur jeu scénique, une mention particulière à l'accordéoniste qui doit peser au maxi moitié plus que son accordéon ( le chanteur l'appellera le petit truc à l'accordéon) et qui saute partout et se dépense sans compter. Un vrai moment de bonheur, délire musical, rigolade et émotions partagés, un spectacle à ne pas manquer.

 

Mes 2 chansons fétiches les girafes parce que pour vivre dans une région portuaire autrefois très active je les vois très bien, et les voleurs du dimanche pour l'esprit, la sauce musicale d'Europe centrale me fait chanter l'âme, et les accents klezmer me ravissent.

 

 

Alice Noureux : accordéon, cloche, piano, chant

Camille Mayer : saxophone, clarinette

Fred Joiselle : guitare, banjo, chant

Matthieu Soyer : violon, hélicon

Nanou Le Saulnier et Claire Moulin : trompette, piano

Yvan Ackermann : batterie, Percussions

Franck Tilmant : contrebasse, violoncelle, trombone

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leur MYSPACE

 


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Un concert des Blérots de RAVEL à moins de 100 bornes un samedi soir, inratable, quoi ? un dîner chez des amis ? ah ça va pas être possible, j'ai réservé mon billet le jour de l'ouverture de la location, tant pis j'irai seul…. EN plus ils viennent de sortir un nouvel album, que je me suis bien gardé d'écouter avant, avec une formation remaniée.

 Notre Dame de Gravenchon est une ville d'industrie pétrochimique, ça se sent, olfactivement parlant et taxeprofessionnellement parlant au vu des équipements collectifs, faudra juste prévoir une enseigne pour indiquer où se trouve l'entrée de la salle et même son nom.  Qui dit concert des Blérots dit, concert debout, donc devant si possible ou pas loin, donc départ de bonne heure pour être bien placé, spectacle à 20H30, j'arrive vers 19h15, pourvu que la foule ne soit pas déjà trop importante. Je vais donc me coller à la porte, suivi de près par Sam H je pense, en quelques minutes, la foule a doublé, nos sommes donc 2. 20heures,on doit être 4, 20h20, ça s'approche mais pas de panique, si nous somme 30, c'est bon…
on Entre, , retard, on attend, une première partie « L'arène des sans godasse »,  pas mal, il y a quelque chose même si j'ai l'impression qu'on a du mal à trouver son style.  16 chansons pour une première partie, en plus j'ai la setlist sous le nez… au fait les Blérots n'en n'ont pas.

Changement de matos, la salle s'est un peu remplie, enfin les places assises en gradin sont prises, et il y a du monde en bas, pas la foule, mais on n'est pas tout seul.  Noir, premières notes, et c'est parti, en 2 ou 3 morceaux, l'énergie passe et le public répond présent, et même plus, les Blérots donnent beaucoup et le public renvoie, la complicité entre les musiciens sur scène se communique à la salle, et on aura droit à des gags dont le regard de Fred qui déchaîne les foules.  Les nouveaux morceaux sont dans la veine des précédents albums avec peut être des textes de plus en plus travaillés, en tout cas, de mieux en mieux mis en valeur et ça je l'avais déjà noté cet été. Je vais me plonger dedans maintenant que j'ai l'album.  Le changement partiel de musiciens s'est fait sans que l'âme du groupe soit modifiée, les petits nouveaux ont enfilé le costume sans problème. Quel plaisir de passer une soirée comme celle là, ça donne la pêche pour la semaine et même plus. Le pied j'ai déjà un rendez vous de calé avec eux… .  à terminer

en attendant le prochain les Girafes et dans les gares unplugged

 


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Les blerot à cachan 05/04/2008

 

Un concert à Cachan ça fait dans les 150 km, c'est presque la porte à côté, en prime l'occasion de jumeler avec un concert Aldebert et de refiler à une amie la folie blérotique. Cachan, Ecole Normale Supérieure, nous voilà donc dans une pépinière à futurs profs agrégés et autres.  Un festival organisé par des étudiants, sympa comme idée.

 

Arrivage vers 17heures pour un concert commençant à 19 heures, l'occasion d'écouter les yeux noirs qui terminent ou Mr Melon qui font leurs balances, et même de croiser Alice et Mr Filou? avec qui on peut papoter 5 minutes,  et même plus.  Direction le foyer des étudiants pour un café.  Retour vers le lieu du concert, c'est un truc façon hall de gare, vitré d'un côté du sol au plafond (bonjour les retours pour le son, mais ils ont tendu des rideaux, ça amortira un peu…. ), avec une hauteur assortie… finalement le son sera plutôt bon, enfin ça dépend aussi du sondier, certains poussent un peu trop le volume ou les basses et ça devient inaudible.

AU programme  dès 19heures, Mr Melon, sympathique, belle énergie, un groupe à suivre car il y a du potentiel. Puis les yeux noirs, le retour après un an d'absence en version concert avec basse batterie, ça pulse toujours autant et comme Matt, les frères Slabiak font mentir mon cher Boby Lapointe et son violon tzigane.

 

    Les Blérots sont prévus pour 23heures, ils semblent avoir drainé le max de public, le hall est plein à raz bord. Noir, les cuivres sonnent l'ouverture et c'est parti pour la corrida !  ah bah oui, hier soir à un moment en voyant Fred tournoyer je lui ai trouvé une ressemblance avec un toréro danseur de tango, et puis là il n'y a pas eu de sang.  Même si premier rang contre les barrières, nous avons failli finir en viande hachée sous la poussée pogottante de la foule sur les morceaux les plus remuants, là on est content d'avoir pratiqué le rugby et d'être venu sans môme.

Ce que j'apprécie avec les Blérots et quelques autres, c'est leur adaptabilité, il y a des artistes qui sont perdus dès qu'ils n'ont pas Leur scène, Leurs éclairages, Leur décor, eux ils se baladent, et ils envoient le boulet pour venir à bout de tous les publics, ils ont un petit côté 4x4 rien ne les arrête, mais eux ne nous bouffent pas la couche d'ozone, ils nous refilent des vitamines à haute dose, pour le réchauffement climatique en revanche, j'ai bien peur qu'ils n'y contribuent quand ils transforment une salle de l'ENS en couveuse de marsupilamis transpirants..

      Dans la série anecdotes, on a failli avoir une rentrée des classes retardée, c'est pas qu'on manquait de profs, mais c'est que la meilleure élève emportée dans son élan, ou le poids de son cartable virtuel, s'est retrouvée sur le dos juste avant pendant le changement, la faute au tapis un peu glissant sans doute, puisque Fred en fera les frais plus tard, et là j'ai eu peur qu'il ne s'explose le crâne sur le praticable qui était derrière, mais soit il est passé à côté soit la boite à crâne est vraiment solide.

     Dans la série grrr, il y a un truc que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi des gens qui ont une énorme envie de taper la discute le font dans des concerts ? ils ont pas de maison ? y a pas de troquet sympa dans leur banlieue ?  non parce que moi, ça me fait toujours bizarre d'entendre un brouhaha conséquent derrière (encore heureux que j'étais devant)  pendant tout le concert, j'ai cru que c'était juste incorrect vis-à-vis des premiers groupes, mais même certains qui étaient là pour les Blérots ne s'arrêtaient pas  et surtout pendant  les chansons plus calmes comme les girafes ou  le Baron (parce que je trouve que quand elle n'est pas obligée d'envoyer, Mademoiselle Alice a une jolie voix) ou quand Matt fait un solo de violon, ça m'agace, mais là j'ai passé mon énervement, en me disant que dans quelques années, ils auraient devant eux des gugus encore plus chiants que moi quand j'étais môme, et qui leur feront une animation parasite, 41 ans au moins à rêver de silence. J'ai mon explication qui vaut ce qu'elle vaut, LA TELE, ça marche tout le temps, et les mômes sont habitués à faire autre chose en même temps et  papoter, ça me fait pareil au cinoche parfois, les codes du spectacle se perdent, vite on va fourrer ça au programme, on y ajoutera un peu de rythme pour éviter le contre temps, et pis aussi se taire parce que « dans les gares » dans un hall de gare sans sono, malgré la puissance de Mr Fred…

 

     Voilà, on n'a pas eu tous les rappels pour cause de temps, il y avait un autre groupe « la casa bancale » à 1 heure du mat… même que pour une découverte, l'amie repartira avec 2 cd décicacés par Fred et Alice qui étaient dans la salle (merci, pour elle), moi, j'ai repris « des joies sauvages » pour une commande due à l'écoute intensive de dans les gares, et puis je me suis dit que c'était ballot d'avoir l'intégrale moins le vol, donc à mon prochain spectacle, je prends mon intégrale à faire signer, m'a fallu du temps avant d'aller au devant d'eux, j'voulais pas déranger ;

 

Retour nocturne sur les autoroutes quasi désertes, en beuglant dans la voiture, je gène personne,  dégats  d'idée

 

Les p'tits plaisirs de la vie

Sur Terre

Les p'tits plaisirs de la vie

Mon cher

 

C'est que je sais déjà que j'ai au moins un rendez vous de calé avec eux,  et cette fois j'irai à pied.

 


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Les Blérots de Ravel à Nogent le Rotrou, festival du thé vert.

 

Un peu loin, mais bon un concert gratuit des Blérots pour se mettre en position vacances c’est un plan super, juste qu’il faut traverser Rouen qui voit arriver les plus beaux bateaux de l’armada, donc des embouteillages encore mieux que d’habitude, près de 50 minutes pour faire 12 kms, et la radio qui annonce des bouchons, pas grave j’ai décidé de caler janet sur itinéraire économique et de limiter les péages, une route très jolie ma fois, mais ça tourne dans tous les sens, de jolis petits villages, parait qu’à Nogent le Rotrou, y a un château mais je ne l’ai pas vu, en revache je suis arrivé pile poil à un parking juste devant un monument aux morts à 2 pas du concert, mais le parking était gardé par des vigiles, et est resté vide toute la soirée, donc on stationnait à cheval sur les trottoirs dans les rues adjacentes. Pour les Blérots en plein air il faut être bien placé pour éviter les fâcheux, donc vers 19 heures on buvait du thé, il  y en avait, avec de la menthe locale, moi j’aime bien, j’en boirai des litres, et il y avait aussi de la bière, il y en a qui aiment autant que moi le thé….

 

La scène est couverte, un abat-jour quand même, devant une pelouse et plus loin des gradins, nous nous pressons sur les barrières, bientôt rejoints (en un seul mot) par Sam qui nous présent Ana, puis  Nanouk et son Petit Cowboy, ça fait plaisir de vous voir , ça fait du bien d’être là. Voyant cette foule de 6 personnes, quelques indigènes viendront à côtés de nous, mais quand les Blérots démarrent, le public reste assez loin, c’est pas qu’ils soient farouches, mais la coiffure de Fred a du les impressionner, une spécialité niortaise sans doute un truc de chouans, c’est pas Franck qui ferait de telles extravagances, on aurait dit qu’il avait mis les doigts dans la prise, ce qui éclaire sans aucun doute ses explications pour les pannes du Cabaret sauvage.

Après les premiers morceaux joués à fond pour rattraper le temps perdu, le public s’est peu à peu approché et s’est bien dégelé, même ceux qui étaient venus pour taper la discute se reposaient la langue, les Blérots ne s’économisant pas, le public était bien chaud quand est arrivé « dans les gares » unplugged et sur gazon, que Fred finit en valsant avec Nanouk, le public a vraiment apprécié (la valse de Nanouk sans doute) et ne voulait plus laisser partir les Blérots, même les « assis au fond » en voulaient encore, rappels classiques et on laisse la place à la technique pour « Grattordéon »,  un truc à grignoter plus tard les 2 lascars s’installent. Qui dit festival gratuit, dit buvette, je n’ai pas vu les effets des abus de thé vert, mais la soirée avançant, certains spectateurs avaient chaud aux oreilles et les yeux hagards du nord.  Grattordéon, c’est une gratte et un accordéon, donc ça pulse pas comme les Blérots, ça demande un minimum d’écoute, et à cette heure la bière délie les langues, 2 jeunes filles choisissent de se planter contre nous avec la binouze règlementaire (pas la première au vu ou plutôt au nez de leurs haleines chargées comme un TGV Paris Nice un vendredi de pâques) , et pour corser la fête, elles entreprennent d’allumer ostensiblement un joint (assez mal bricolé), comme l’une d’elle ne tient pas bien debout elle se vautre sur ses voisins (nous)  en s’embrassant goulûment,  ça doit faire « in » à Nogent le Rotrou, on brave les interdits qu’on peut. Les conditions n’étant pas réunies pour une écoute, encore de la route à faire, on lève le camp, le temps d’un thé vert et d’une pâtisserie marocaine, un coucou en passant à l’équipe qui se prépare à partir pour saint martin de crau, 10 heures de route, alors qu’on annonce des bouchons pour le lendemain, on ne sait pas dans quel état était la coiffure de Fred en arrivant…

Les Blérot au festival du thé vert montage photo à venir

 

 

 

Les blérots au cabaret sauvage  le 11 Juillet, en plein début de vacances que je suis encore là pour cause d'armada, voilà une idée qu'elle est bonne, pour rentabiliser le voyage, la journée sera consacrée au musée du quai Branly, des masques et des sculptures ….

Le cabaret sauvage est une structure comme le Magic Mirror, piste de danse entourée de box, scène un peu étroite et accès coulisse un peu bizarre, en revanche, l'avantage c'est souvent le son car la structure sonne comme une guitare.  

Autre avantage du cabaret, il est dans un lieu sympa quand on arrive vers 18heures, attendre au bord du canal c'est agréable, bientôt rejoints par Sam, puis par madame Alice qui passe nous dire un petit bonjour en revenant de faire ses courses… c'est sympa de bacouèter tranquillou avec les artistes en « civil».    Pour agrémenter l'attente un cours de danse africaine a choisi la pelouse pour ses exercices, ça commente et ça mate en attendant l'ouverture des portes. C'est bizarre, ils vendent à boire et à becqueter, mais ils ouvrent en retard, et nous foutrons dehors assez rapido, mais c'est une autre histoire.

 

 

Première partie, « t'inquiète Lazare », Mr Vintrignier et ses acolytes, sympathique, à mon goût, du bon, du pas mal et du vivement que ça se termine. Je les revois prochainement au festival MusiQueyras, on verra si ça a eu le temps de mûrir  leur myspace , Leur site j'aime bien la BD

 

Les Blérots se mettent en place, et c'est parti. « Dans vos bras » 

Pas pour longtemps, un gros pof de plomb qui saute, Alice qui enlève ses oreillettes de retour (ça a dû claquer aussi là dedans), plus de son, ça continue quelques mesures en acoustique, puis break, Fred prend la parole et gère l'incident, il recherche le coupable qui s'est léché les doigts avant de les mettre dans la prise puis, la panne étant réparée, il nous propose d'effacer de nos disques durs tout ce qui vient de se passer et de recommencer.

Les Blérots se mettent en place et c'est Reparti… on a presque oublié l'incident , les voleurs du dimanche déboulent en 4L et là, panne de delco, repof, repassage en acoustique… ça fait 2 fois, la panne, Mr Fred reprend la parole, et essaie de meubler, Thomas au son se démène, la panne risquant de se reproduire faut vérifier avant de rebooter, donc  « dans les gares » acoustique ce sera maintenant, commencer un spectacle par les rappels, ça fait gagner du temps, mr Konvoitoultan en profite pour sortir sa gratte et se joindre au groupe, et quand le cable défectueux est changé, on repart à une vitesse qui n'est pas toute petite, le gag des morceaux joués plus vite pour rattraper le temps perdu n'a jamais été si justifié, d'ailleurs certains voyant le spectacle pour la première fois ont cru que c'était le cas.

Les Blérots reprennent leur place et Mr Fred tout agité, façon Mr 100 000 volts en profite pour péter une corde de sa gratte électrique en fin de morceau… et là, il nous propose un intermède où les musiciens vont venir danser avec nos meufs… pendant que ces dames dansent, ceux qui sont venus sans femme à surveiller, peuvent voir Mr Fred changer sa corde et remettre tout en ordre, il le confessera d'ailleurs à la reprise, 3 ème reprise donc, le public est bien chaud, et même chaud bouillant, y compris en fin de set un spectateur qui viendra se planter tout devant s'appuyant sur les retours et tapant un rythme improbable sur la scène, mùais n'arrivant plus à lever la tête, comme quoi ils avaient raison de ne pas ouvrir trop tôt les portes sinon le gaillard n'aurait pas vu la fin de « t'inquiète lazare » et aurait risqué de nous exposer le contenu de ses entrailles après 2 coupûres et une corde pétée, un gerbeur de pied de scène ça ferait beaucoup, dommage que les cerbères qui nous foutront dehors très vite pourrisssant la vente de CD n'aient pas juger bon de l'emmener prendre l'air. Une constatation s'impose : les poches à bière ne sont pas l'exclusivité des concerts gratuits, après les 2 pétasses de Nogent alcoolisées et fumant leur beu en se bécotant pour choquer les vieux qui sont surtout partis car elles puaient et cherchaient un appui (en primeaprès des Blérots en forme Grattordéon c'était un peu mou en plein air), madame Roselyne nous promet des mesures contre l'alcoolisme des jeunes, je sens que d'ici peu, on va nous coller ça au programme de l'école « apprenons à boire sans nous déchiqueter »…

L'ensemble du concert sera malgré tout débordant d'énergie, je suis toujours admiratif du jeu de clarinette de Camille, pas encore eu le temps de le lui dire, il balance des petits coups de klezmer comme si de rien n'était et en plus en faisant le clown, moi je ferais des pains à en ouvrir une boulangerie, Franck a l'air de s'éclater de plus en plus et nous la joue tantôt rocker tantôt jazz man  bluesy. Claire se défonce avec son entonnoir cuivré et nous offre des petites intro avec des références Miles Davis pour le son, pas dégueu.

Le concert est terminé, les chiens de garde nous foutent dehors très vite, Flo vendra ses CD un autre jour, son installation aura duré plus longtemps que la vente,  devaient pas vouloir faire d'heures sup les gaillards parce qu'avec toutes les coupures l'était déjà minuit ou presque.

 

Pour terminer de bien marquer ce concert dans les mémoires au moins de celles qui faisaient le voyage avec moi, une énorme galère pour retrouver la caisse dans le parking de la villette, parce qu'on a bien noté le code couleur et les lettres sauf que pour la couleur on a regardé celle du mur bleu et qu'il y en a partout du bleu, c'était un pictogramme sur les poteaux qu'il fallait regarder, et comme l'ascenseur pris pour monter était fermé, complètemen désorientés une bonne demie heure à galérer dans ce parking en sous sol en essayant de ne pas s'agiter pour éviter la crise d'asthme, surtout sans vento….

les blérots au cabaret sauvage une histoire qui failli  être sans paroles

dans les gares, dans une salle façon hall de gare avec rogntdju qui ne savent pas se taire pour laisser es artistes s'exprimer...  il a quand même une sacrée gueule le Fred

 

une sélection rapide sur deezer mais il y en a plein d'autres et surtout nouveau disque nouveau spectacle à partir du 18 février 2008

 

free music

 

 

impossible de ne pas finirl e sujet par la bonne vidéo de Sam un Blérologue diplomé, gobe mouche qui clôt généralement les spectacles de cette tournée



14/02/2008
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